Jujutsu Kaisen rompt avec la tradition shonen en se concentrant sur un combat comique entre Takaba et Kenjaku, mettant en avant le style narratif unique de l’auteur. L’interlude sur la comédie stand-up japonaise au milieu de l’intrigue principale peut sembler aléatoire, mais Akutami le rend captivant. Cette approche inattendue est ce qui a rendu Jujutsu Kaisen populaire, révolutionnant le genre shōnen tout en restant fidèle à ses tropes les plus appréciés.
Attention : Cet article contient des SPOILERS pour Jujutsu Kaisen #241
La suite parfaite au plus grand et plus attendu combat de l’histoire de Jujutsu Kaisen n’est pas un affrontement encore plus grand et plus épique, à la manière typique des mangas shōnen, mais plutôt une bataille opposant les personnages les plus bizarres de la saga, Takaba, au véritable méchant de la série – Kenjaku. Changer le focus sur ce sous-intrigue déroutante semble étrangement inapproprié, à moins de comprendre le style créatif asymétrique d’Akutami et son amour pour renverser les traditions des mangas shōnen.
Une des traditions éprouvées des mangas shōnen de super-héros et de combat est le « grand combat ». Construit sur des semaines, des mois, voire des années, le grand combat est le concours que les fans attendent le plus à un moment donné de l’histoire. Le combat conduit toujours à un changement majeur ou à une perturbation dans l’histoire.
En effet, tout aussi commun au grand combat est l’après-coup conséquent. L’histoire de l’après peut prendre plusieurs formes, mais elle est presque toujours liée aux répercussions du combat qui vient de se dérouler. À tout le moins, elle ne dévie certainement pas sur un tangent apparemment sans rapport sur la comédie stand-up japonaise.
