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Le village caché de la Feuille, malgré son image vertueuse, a un côté sombre révélé dans Shippuden, avec le village étant responsable de plusieurs atrocités. La quête de pouvoir du village de la Feuille et ses expérimentations, ainsi que sa volonté d’envoyer des enfants à la guerre, ternissent sa position morale et en font une faction moralement ambiguë. Bien que les intentions derrière les actions du village de la Feuille puissent être comprises et justifiées dans une certaine mesure, cela ne l’absout pas de ses méfaits passés, bien qu’il soit le premier à changer de cap vers la paix.
Les erreurs de Konoha
Le village de la Feuille a été au centre de plusieurs atrocités, mais celles-ci semblent souvent être balayées sans que le village ne soit tenu pour responsable. Depuis sa création, le village et ses dirigeants ont pris plusieurs décisions discutables, certaines ayant conduit à la marginalisation précoce de certains groupes. Un exemple flagrant serait la méfiance du Second Hokage envers les Uchiwa, qui a conduit à des sentiments de haine envers le clan au sein du village, et dont les conséquences ont été observées pendant le règne du Troisième Hokage.
Bien que le village de la Feuille ait promu la notion de paix et de vertu, ses anciens étaient pleinement conscients des actes odieux qui se déroulaient en coulisses. La mort prématurée de Hashirama Senju a ouvert la voie à des expérimentations généralisées pour récupérer le pouvoir perdu. Le Second Hokage a été le pionnier de l’expérimentation des jutsus, investissant des années dans le développement de nouvelles techniques, dont beaucoup ont été par la suite jugées interdites en raison de leur puissance absurde. Plus tard, les expériences humaines d’Orochimaru découlaient de la même recherche, et le Troisième Hokage était pleinement conscient de la nature atroce de ces expériences.
Les intentions derrière les atrocités du village
La plupart des actions du village de la Feuille le dépeignent clairement comme une nation odieuse avec peu ou pas de considération pour sa propre population. Cependant, la seule grâce salvatrice du village est l’intention derrière ses décisions discutables. Les anciens du village et les Hokage étaient responsables de plusieurs décisions qui ont conduit à la chute du clan Uchiha, mais leurs actions étaient fondées sur la logique et la préoccupation. Les Uchiha ne s’étaient jamais pleinement intégrés au village de la Feuille et nourrissaient un ressentiment envers le gouvernement dirigé par les Senju.
Les actions sont-elles justifiables ?
L’ambiguïté morale du village de la Feuille devient évidente à partir de la liste des atrocités que le village a commises tout au long de son existence. Cependant, il serait injuste de cibler uniquement le village de la Feuille, car chacune des Cinq Grandes Nations a participé à une certaine forme d’activité contraire à l’éthique au fil des ans. Le village de la Feuille semble être le moindre mal dans ce cas, bien qu’il ne l’absolve pas de ses méfaits passés. Néanmoins, le village de la Feuille a été le premier à changer de cap et à œuvrer pour une coexistence pacifique. Cette rédemption finale peint le village de la Feuille sous un jour légèrement positif, mais les précédentes atrocités du village le marqueront à jamais comme une nation moralement ambiguë.
Yo!
Même si je comprends l’esprit de cette critique de Konoha je ne suis pas d’accord.
En effet, pour analyser l’éthique du village caché il faut prendre en compte toute sa dimension, et donc pour cela se rappeler qu’il s’agit d’un village ninja au service d’une nation (et non une nation a part entière).
Dans ces conditions, on ne peut pas analyser les actions et la politique du village comme si nous le faisions pour un village au fin fond de notre campagne. Un village ninja a pour seule raison d’exister de servir d’arme ou d’armée pour la nation qu’il sert. En remontant a sa création, avec l’unification des clans Senju et Ushiha, on comprend qu’il s’agit d’abord d’une recherche de pacification mais en s’érigent en village caché la fonction d’arme est obligatoire. L’éthique est alors a considérer d’un point de vue martial.
En posant un regard sur les actions des Hokage tout en gardant cette dimension martiale en tête, l’éthique ne me semble pas du tout discutable. On pourrait parler de morale, ce qui est bien différent, et envisager la relation au clan Ushiha comme étant discutable. La démarche pacifique d’Hashirama n’aurait pas dû aboutir à un traitement comme celui subit par le clan Ushiha. Mais l’absence d’Hashirama et l’absence Madara pour ancrer cette esprit pacificateur et unificateur est à l’origine du comportement de Tobirama. En tant que second Hokage il avait le devoir de répondre aux besoins de la nation du feu et par là même de s’assurer de la position du clan Ushiha.
La création de la police aurait pu permettre au clan de s’intégrer, mais les dissensions restantes et l’absence des initiateurs de l’unification ont mené à la situation a l’origine du massacre par Itachi.
De même, l’aspect évoqué quant à la recherche sur les jutsu doit être regarde avec la dimension martiale du village. En tant qu’arme, chaque ninja, et plus encore l’Hokage se doit de chercher à être le plus puissant possible. Concernant les expériences d’Orochimaru, l’éthique martiale reste respectée, même si effectivement dun’point de vue morale c’est tout à fait discutable. Et puis, souvenons-nous que si Orochimaru a pu continuer aussi longtemps ses expérimentations, c’est aussi parce que Sarutobi n’avait pas le coeur à éliminer son ancien élève..