Les fans d’anime ont passé d’innombrables heures à débattre de tous les aspects de leurs séries shonen préférées, des niveaux de puissance aux détails de l’histoire. Cependant, l’un des débats les plus fréquents porte sur la raison pour laquelle Dragon Ball et ses différentes suites ne sont pas considérées comme faisant partie des trois grandes puissances de l’anime.
Né dans le milieu des années 2000, le terme « Big Three » fait référence à One Piece, Naruto et Bleach. En raison de leur popularité et de leur longue durée, ils figuraient fréquemment en couverture du Shonen Jump, les couvertures communes mettant souvent en scène des personnages des trois franchises. Les Big Three étaient les animes auxquels les fans ne pouvaient échapper, ceux qui dominaient les conventions, les produits dérivés et les forums. Alors pourquoi Dragon Ball n’a-t-il jamais été associé à ce terme ?
Le timing pourrait-il expliquer l’exclusion du BIG 3 de l’anime Dragon Ball ?
Il convient de noter que ce terme a été créé par des fans, et qu’il n’a donc aucun soutien officiel. Pour cette raison, il ne reflète pas les ventes ou la qualité de One Piece, Naruto ou Bleach ; il s’agit simplement d’une déclaration sur leur popularité perçue au sein du fandom shonen à un moment donné. Cela dit, on ne peut nier que Dragon Ball a duré longtemps, qu’il fait partie du genre shonen et qu’il reste extrêmement populaire auprès des fans du monde entier.
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Beaucoup suggèrent que c’est à cause de la date de publication de Dragon Ball. Au Japon, les trois grands ont des dates de publication de mangas dispersées : One Piece a été lancé en 1997 et Naruto en 1999, mais Bleach n’a commencé qu’en 2001. Cependant, il y avait souvent un délai entre le lancement d’une série et son arrivée dans la version américaine du Shonen Jump. En Amérique du Nord, One Piece a été lancé en 2002, Naruto a commencé en 2003 et Bleach en 2007, ce qui signifie que tous ces titres ont été connus du public au même moment.
En outre, lorsque Viz Media a introduit le manga Dragon Ball en Amérique, il ne l’a pas fait par le biais de la version américaine de Shonen Jump. Elle a plutôt publié la série sous la forme d’une bande dessinée mensuelle. Non seulement la série était séparée par l’époque, mais elle n’était pas non plus associée aussi étroitement à ses contemporains. Les trois grands sont liés dans l’esprit des fans parce qu’ils ont souvent été vus ensemble sur les différentes couvertures du Shonen Jump. Les lecteurs du magazine lisaient probablement les trois séries en même temps et regardaient ensuite les adaptations animées à la télévision, ce qui leur donnait l’impression d’un moment ou d’un mouvement unifié, contrairement à Dragon Ball, qui était considéré comme une franchise à part entière.
De nos jours, l’idée des Big Three est une relique fascinante d’une autre époque, une époque où le marché nord-américain de l’anime était beaucoup plus centralisé et où les fans d’anime avaient beaucoup moins de choix. Cependant, si Dragon Ball est incontestablement une grande œuvre, elle est arrivée trop tôt pour être considérée aux côtés de Naruto, One Piece et Bleach – c’était déjà une franchise massive à part entière avant que le concept des Big Three ne devienne un concept dans l’esprit du public.